Une construction en plusieurs étapes

Chaque roi a apporté sa touche personnelle à la zone, rendant l'édifice de plus en plus grand, polyvalent et complet.

L'un des changements majeurs à été effectué par Saint Louis (1226-1270) qui érigea la Sainte Chapelle ainsi que la galerie mercière, la salle sur l’eau et la tour Bonbec. Philippe le Bel (1285-1314) remodèle et agrandit le palais pour y rassembler les institutions judiciaires et financières du royaume. Centralisant de plus en plus la gouvernance et le pouvoir au Palais. Dès le XVe siècle, la cour souveraine est dotée d’une prison : la Conciergerie. Dont il reste encore quelque vestige.

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Un site qui aura subi beaucoup d'épreuves au cours de son existence.

Même si la royauté avait délaissé la zone comme lieux de résidence, le Palais de justice et ces environ était une cible de choix pour les pyromans, et toute les rénovation et reconstruction qui ont eu lieux ne se sont pas faite sans mal.

En effet, plusieurs institutions de justice avaient encore maintenu leur activité après le départ des monarques, notamment le Parlement de Paris, la Chambre des comptes ou encore la Chancellerie. Ces instances furent des cibles privilégiées par ceux qui voulait atteindre le gouvernement de l'époque, et plusieurs incendies, dont certains non-accidents, ont été déclarer.
Parmis ces incendies on peut trouver :

• 1601 : incendie de la salle des pas perdus, qui servait de grande salle d'attente
• 1618 : la Grande Salle fut ravagé par un incendie
• 1630 : la flèche de la Sainte Chapelle connu le même sort
• 1737 : la Cour de s compte est également incendié
• 1776 : un incendie a eu lieu entre la Conciergerie et la Sainte Chapelle,
  probablement le plus grand incendie parmis tous ceux citer

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Changement de décor pour le Palais de justice

A partir de l'époque de la Restauration, le palais passe d'une dimension politique à une dimension judiciaire.

C'est lors du retour de la monarchie en France que de nouveaux changements au Palais ont eu lieu, notamment par la création de plusieurs nouveaux postes et l'agrandissement du Palais pour pouvoir supporter le nombre croissant d'affaires à régler. Ces travaux ont été lancés pour de bon par la Monarchie de Juillet, juste après la l'époque de la Restauration. Le chantier prendra énormément de retard et d'arrêt temporaire, dû à plusieurs incendies (en particulier le multi-incendie de 1871), aux guerres et refonte des plans. La conciergerie ne sera restaurée qu'en 1883, et la plupart des bâtiments ont soit été abandonnés, soit restaurés les années qui suivent. Depuis 1914, nous n'avons plus eu de restaurations à grandes échelles comme celles-ci.

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Le Palais de justice au début du XXie siècle

En 2018, une nouvelle page de l’histoire du Palais de justice s’est tournée, avec le déménagement du Tribunal de grande instance sur le nouveau site des Batignolles, dans un palais neuf, inauguré pour l’occasion.

Mais de récents éléments ont forcé à réouvrir temporairement plusieurs salles pour des cours de cassation et d'appel. Des études et des travaux sont mis en œuvre pour la restauration de la zone. Les services et les bâtiments sont peu à peu réouverts de 2018 à 2021. Ces réaménagements ont pour but de mettre aux normes les bâtiments et d'accentuer l'aspect du patrimoine et de l 'histoire par rapport à la justice.

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Le tribunale révolutionnaire

Robespierre est devenu l'un des chefs du nouveau gouvernement après l'abolition de la monarchie en France. Mais lors du règne de terreur, il devint tyrannique,

Afin de remettre en ordre la ville et condamner les personnes contre le nouveau gouvernement, elle à été mise en place du 10 mars 1793 jusqu'au 31 mai 1795. Ce tribunal aura grandement contribué au règne de la terreur, avec 1500 personnes exécutées durant cette période, et 2 585 condamnations à mort durant son activité. Appelé à l'époque "Tribunale criminel extraordinaire", il s'est installé dans la Grand'chambre du parlement de Paris rebaptisée "Salle de la Liberté". Les séances sont retranscrites dans le bulletin du tribunal révolutionnaire. Il disposait de règles spéciales en plus de celles mises en place à chaque tribunal.

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Le procès de Robespierre

Robespierre est devenue l'un des chefs du nouveau gouvernement après l'abolition de la monarchie en France. Mais lors du règne de terreur, il devint tyranique,

Le jugement de Robespierre débuta le 26 juillet 1794, où il aura pu se défendre contre les accusation qu'on lui portait, à savoir sa responsabilité avec le règne de terreur, dont il en rejette la faute sur ces adversaire politique, et l'accusation de tyrannie, qu'il proteste. Alors qu'il est sensé être en train de se défendre, Robespierre propose une réorganisation partiel du gouvernement, en supprimant le Comité de salut public, chargé de gérer la défense extérieur et intérieur lors des situation urgente, cet objectif ont donné à ses membre de plus en plus de pouvoir, devenant un véritable gouvernement dictatorial et participant au règne de terreur. Il dispose du soutien des Jacobins (ou du moins de la plupart), ceux qui ne l'approuve pas sont expulsés d'un des club les plus influant de France à l'époque. Robespierre est également soutenue par l'état major de la garde national ainsi qu'une bonne partie de la Commune, une branche du gouvernement axer sur Paris et ses habitants. Mais la plupart des hommes qui composaient le gouvernement et ce tribunal était soit opposé à Robespierre, soit apeuré par le règne de terreur qui était en cour, et dans la promesse de l'a fin de celui-ci par les principaux opposant, ils s'allient à eux afin de pouvoir organiser une obstruction telle que ni Robespierre ni ses partisans ne puissent intervenir. Le procès au jour suivant fut beaucoup plus chaotique, empêchant Robespierre de se défendre, les seules voix qui ont réussies à se faire entendre sont celles qui ont proposé un décret d’arrestation contre Robespierre, accepter à la hâte par vote aux voix (ce qui dans la cacophonie générale n'était pas très pertinent). Des hommes se masse pour tel ou tel camp, plusieurs personnes qui ont été arrêtés sont libérés, mais pas d'affrontement global. L'hôtel de Ville qui accueillait plusieurs partisans phare de Robespierre est prise en pleine nuit, la plupart d'entre eux meurt ou son blesser dans leur tentative de se défendre. Robespierre décide de réagir trop tardivement, et est arrêter dans la nuit avec ses partisans, pui exécuter le lendemain avec 21 d'entre eux. Le procès et l'exécution de Robespierre aura fait couler beaucoup d'encre et de sang, mais cela aura été une des étapes majeur de la fin du règne de terreur qui à eu lieu en France.

Je suis fait pour combattre le crime, non pour le gouverner. Le temps n'est point arrivé où les hommes de biens peuvent servir impunément la patrie ; les défenseurs de la liberté ne seront que des proscrits tant que la horde des fripons dominera

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L'arestation et l'execution de Robespierre

En juin 1857 l’auteur des Fleurs du mal est condamné pour «délit d’outrage à la morale publique et aux bonnes mœurs»

Un vote une motion d’insurrection, fait sonner le tocsin pour appeler les patriotes aux armes et interdit aux concierges des prisons d’accepter de nouveaux détenus. Des hommes se masse pour tel ou tel camp, plusieurs personne qui ont été arrêter sont libéré, mais pas d'affrontement global. L'hotel de Ville qui acueillait plusieurs partisant phare de Robespierre est prise en pleine nuit, la plupart d'entre eux meurt ou son blesser dans leur tentative de se défendre. Robespierre décide de réagir trop tardivement, et est arrêter dans la nuit avec ses partisans, pui executer le lendemin avec 21 d'entre eux. Le procès et l'execution de Robespierre aura fait couler beaucoup d'encre et de sang, mais cela aura été une des étapes majeur de la fin du règne de terreur qui à eu lieu en France.

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1857 : Charles Baudelaire jugé pour son écrit "Les fleurs du mal"

Le 23 juillet 1945, au Palais de justice de Paris, s\'ouvre, devant la Haute Cour, le procès de Philippe Pétain, chef de l'Etat français pendant l'Occupation allemande.

Rappelons d'abord le contexte: nous sommes en plein Second Empire sous le régime autoritaire de Napoléon III. Les auteurs y sont régulièrement victimes de la censure. L’écrivain, Gustave Flaubert, au début de l’année 1857, connaît un retentissant procès littéraire pour son Madame Bovary. En ce qui concerne "Les Fleurs du Mal" de Baudelaire, le 16 juillet 1857, la justice saisit tous les exemplaires produits et Baudelaire et son associé Poulet-Malassis sont poursuivis pour outrage à la moralité. Le livre est jugé trop ignoble, trop sale, trop axé sur le côté putride des sujets évoqués dedans, on doute même de la santé mentale de l'auteur. Le 20 août 1857, le procureur impérial Ernest Pinard condamne le livre «pour outrage à la morale publique et aux bonnes mœurs», Baudelaire et son éditeur doivent payer de lourdes amendes. L’ouvrage est mutilé de six pièces: Les Bijoux, Le Léthé, À celle qui est trop gaie, Femmes damnées, Lesbos, et Les métamorphoses du Vampire.

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Le procès du Maréchale Pétain.

Le 15 août 1945, à 04H01 et après sept heures de délibérations, la Cour condamne Pétain à la peine de mort, à l'indignité nationale, à la confiscation de ses biens. En raison de son grand âge, sa peine est commuée en emprisonnement à perpétuité.

Il a été accusé de complicité avec le gouvernement allemand pendant la 2ème guerre mondial, au détrimant de la sureté de l'État français. Après s'être déplacé à Sigmaringen en Allemagne puis en Suisse, il refuse l'asile politique que lui propose ce pays pour aller afronté un jugement français. Le GPRF (gouvernement provisoire de la République française), issu de la Résistance, et supervisé par le général de Gaulle, a réouvert une Haute Cour au Palais de justice, afin de pouvoir juger l'inculpé le 23 juillet 1945. Se défendant à l'aide de ses trois avocats et avec comme argument son dévouement pour la France, ses hauts faits à Verdun, sa légitimité au plein pouvoir qu'il dit avoir acquis de manière complétement légale, et sa volonté d'utiliser ces pouvoirs pour "protéger le peuple français". Pétain est poursuivi pour crime contre la sûreté intérieure et intelligence avec l'ennemi. L'accusation lui reproche sa politique de collaboration qui a "contribué au fonctionnement de la machine de guerre allemande", en particulier avec la mise en place de service du travail obligatoire, qui fera de la France l'un des principale fournisseur en homme au gouvernement nazi pour la main d'oeuvre. La quasi-totalité des témoins appelés à la barre exprime la résignance du Maréchal lors de l'occupation, et le peu de résistance qu'il a démontrer au demande des Allemands. En raison de son grand âge, sa peine est commuée en emprisonnement à perpétuité. Il n'est pas prouvé que l'accusé ait comploté contre le régime avant 40. Mais il a profité de son pouvoir pour l'abattre, estime la Cour. Le 23 juillet 1951, Philippe Pétain meurt à Port-Joinville.

Je ne ferai pas d'autre déclaration. Je ne répondrai à aucune question". "Lorsque j'ai demandé l'armistice, d'accord avec nos chefs militaires, j'ai accompli un acte nécessaire et sauveur", "Je suis demeuré à la tête d'un pays sous l'Occupation. Voudra-t-on comprendre la difficulté de gouverner dans de telles conditions ? Chaque jour, un poignard sur la gorge. J'ai lutté contre les exigences de l'ennemi. L'histoire dira tout ce que je vous ai évité

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